Universal Monsters Wolfman Bend-em Figurine d'occasion

Universal Monsters : les icônes qui ont inventé l’horreur au cinéma

Bien avant les slashers sanguinolents ou les jump scares numériques, l’horreur avait des visages reconnaissables entre mille : Dracula, Frankenstein, La Momie, L’Homme invisible, Le Loup-Garou, La Créature du Lagon Noir… Ces figures légendaires sont nées sous la bannière d’Universal Pictures, dans une série de films qui ont défini l’esthétique, le rythme et le mythe du cinéma fantastique.

Tout commence dans les années 1930, en pleine Grande Dépression. Hollywood mise sur le gothique, les décors brumeux, les châteaux ténébreux et des acteurs qui vont devenir immortels. Bela Lugosi donne à Dracula (1931) son accent hongrois hypnotique, Boris Karloff incarne la créature de Frankenstein (1931) avec un mélange unique de terreur et de pathos. Puis viennent La Momie (1932), L’Homme invisible (1933), Le Loup-Garou (1941) avec Lon Chaney Jr., et La Créature du Lagon Noir (1954).

Ces films ont créé un univers partagé avant l’heure : les monstres apparaissaient dans leurs propres films, puis se croisaient dans des crossovers comme Frankenstein rencontre le Loup-Garou (1943) ou La Maison de Dracula (1945). À l’époque, c’était déjà du pur fan service… mais en noir et blanc.

Leur héritage est colossal : jouets, affiches, rééditions VHS/DVD/Blu-ray, figurines NECA, Funko Pop, séries dérivées, parodies (merci Abbott et Costello), et une influence sur des générations entières de réalisateurs. Même aujourd’hui, le simple contour d’un maquillage de Karloff ou l’ombre de Lugosi suffit à évoquer l’horreur.

Parce que sans les Universal Monsters, le cinéma de genre ne serait pas le même.
Et quelque part, au détour d’un vieux film en noir et blanc, ils sont toujours là… à nous regarder dans le noir.