La Petite Maison dans la Prairie N°6 Livre d'occasion

Princesse Sarah : quand le Club Dorothée brisait nos cœurs en silence

Ah, Princesse Sarah, c’est un peu la Reine des Neiges… mais sans le château, ni les pouvoirs, ni l’envie de chanter. Adaptée du roman « A Little Princess » de Frances Hodgson Burnett, cette série animée japonaise de 1985 (produite par Nippon Animation) nous a tous fait grandir trop vite, entre deux crises d’eczéma émotionnel.

Diffusée en France dès 1987 dans le mythique Club Dorothée, Princesse Sarah a marqué toute une génération avec sa recette implacable : une héroïne gentille + des orphelins + une directrice sadique + un grenier + de la neige + des mouchoirs = traumatisme à vie.

Mais au-delà des sanglots du dimanche matin, cette série est un bijou d’animation à l’ancienne, avec des décors fouillés, une narration lente mais puissante, et un casting de personnages aussi marquants qu’odieux (Miss Minchin, si tu nous lis…).

Aujourd’hui encore, le générique reste un classique instantané, capable de déclencher une émotion rétro en moins de 3 notes :

« Sarah ! Princesse ! Sarah ! Le cœur d’or dans un monde impitoyable… »

Et puis, avouons-le : revoir Princesse Sarah, c’est aussi se rappeler qu’on a survécu à bien pire que Netflix qui plante ou qu’un épisode en VO sans sous-titres. Nous, on a vécu le Grenier de la Honte™, l’humiliation permanente… et on en redemande.