Poltergeist La Vengeance des Fantômes Livre d'occasion

Poltergeist : La vengeance des fantômes – la suite qui nous a fait regretter d’avoir une maison

Sorti en 1986, Poltergeist II : la vengeance des fantômes vient réveiller nos cauchemars là où le premier film les avait laissés : dans les murs, dans les miroirs… et surtout dans cette télé flippante qui ne capte que l’enfer.

Suite directe du Poltergeist de 1982 (chef-d’œuvre produit par Steven Spielberg, réalisé par Tobe Hooper), ce deuxième chapitre s’enfonce encore plus dans le cauchemar domestique. La famille Freeling pense avoir échappé à l’horreur, mais le mal rôde encore. Et il a maintenant un visage : le Révérend Henry Kane, un prêcheur spectral aux allures de cadavre ambulant, devenu l’un des antagonistes les plus glaçants de l’histoire du cinéma d’horreur.

Entre possession, médiums, flashbacks glauques et séquences de terreur pure (coucou la scène du ver dans la bouteille de tequila, aka le trauma numéro 1 de toute une génération), Poltergeist 2 ne plaisante pas. Les effets spéciaux pratiques sont signés H.R. Giger, l’artiste derrière les xénomorphes d’Alien. Autant dire que les fantômes n’ont jamais été aussi organiques et malsains.

Le film joue parfaitement sur la terreur invisible, celle qui hante l’espace familial, le quotidien. Une simple armoire devient un portail vers l’horreur, un téléphone peut chuchoter des menaces, et le sourire d’un révérend peut suffire à vous couper l’appétit.

Aujourd’hui encore, Poltergeist II reste un bijou de l’horreur psychologique des années 80, moins spectaculaire que le premier, mais beaucoup plus dérangeant. Et si tu allumes ta télé tard le soir et qu’il n’y a pas d’image… change de pièce. Tout de suite.

“God is in His holy temple…”
– Kane, le fantôme qui nous a tous foutu la chair de poule pour la vie.